La haggada du scribe Eliézer Seligmann de Rosheim

L’ouvrage se compose d’un premier volume qui est une reproduction du manuscrit (21 folios de la Haggada du scribe Eliezer Seligmann de Rosheim de 1779), puis d’un second comportant les commentaires de Thérèse et Mendel Metzger.
La Haggada est le rituel de la Pâque juive qui commémore, par une série de gestes rituels, par la consommation de mets symboliques et par un récit nourri de citations bibliques et d’hymnes, la délivrance des Israélites de l’esclavage d’Égypte. Pour rendre ce texte accessible à tous les publics, une traduction en français et en allemand de la Haggada accompagne le fac-similé.

62,50 

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UGS : 110110132 Catégories : ,

Informations complémentaires

ISBN

978-2-86820-008-2

Pages

Fac-similé : 22 pages
Commentaire : 252 pages

Format

19×30 cm.

Façonnage

2 volumes dans un coffret cartonné.
Fac-similé : relié / Commentaire : broché

Éditeur

PUS

Parution

Mars 1999

Le 18 janvier 1995, la Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg, grâce à l’aide de la Ville de Rosheim, de la Région Alsace, du Conseil général du Bas-Rhin et du Consistoire Israelite du Bas-Rhin, a pu préempter en vente publique un manuscrit exceptionnel, une Haggada écrite au XVIIIe siècle par un juif alsacien et richement enluminée.

le mot Haggada (« narration », « récit ») désigne l’histoire miraculeuse de la sortie d’Egypte et de la libération du peuple hébreu ce thème de la libération, donne à ce texte une dimension universelle. Ce récit fut écrit durant la captivité à Babylone au Ve siècle av. J.C. puis fut augmenté à travers les âges, la Haggada se lit autour de la table familiale les deux premiers soirs de la Pâque juive; elle est à ce titre un élément essentiel de la pédagogie religieuse juive.

Cette Haggada fut écrite par le scribe Seligmann, fils de Simon de Rosheim, où vivait, d’après le dénombrement de 1784, une des importantes communautés juives d’Alsace. Elle fut dédiée en 1778 à une dame Léa de Neckarsulm, En 1782, la fille de Léa épousa Moyse Netter de Rosheim dont la famille comptait parmi ses membres quatre Préposés généraux de la Nation juive en Alsace au XVIIIe siècle. La période révolutionnaire causa la ruine des grandes familles, et le précieux manuscrit disparut avec la bibliothèque de Moyse Netter qui mourut dans l’indigence.