La Revue de la Bnu n°09

D’A à Z, de l’alpha à l’oméga, se révèle, se reconstitue l’esprit d’une collection, de la collection sans laquelle ne saurait exister aucune bibliothèque, sans laquelle ne saurait au fond se développer aucune pensée sur l’homme et sur son parcours ontologique. Le neuvième numéro de La Revue de la Bnu évoque ainsi les trésors de toute sorte conservés dans les collections de la Bnu. Ces trésors peuvent être anciens bien sûr, mais aussi modernes et contemporains : journaux, revues, livres, affiches ou photographies, voire parfois des objets plus insolites, comme un papyrus cacheté au 9e siècle et ouvert en 2013.

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UGS : 110110017 Catégorie :

Informations complémentaires

ISBN

978-2-85923-052-4

Pages

114

Format

21×27 cm.

Façonnage

Livre broché

Éditeur

Bnu éditions

Parution

Printemps 2014

La lettre peut être un thème en soi, mais c’est tout de même le dialogue entre les lettres qui soutient le propos écrit général et lui donne un sens. Pérennisant la série des Trésors du mois (rubrique qui est un des points d’accroche de notre site internet), ce numéro de La Revue de la Bnu est composé sous la forme d’un abécédaire, et renvoie bien à cette double considération : chaque objet ou document est singulier, unique, dégageant sa propre poésie ou son propre « charisme », et pourtant c’est son appartenance à un tout, à une collection qui lui permet de dialoguer avec la culture universelle.
Le mot universel est ici employé au plan des valeurs qui peuvent rassembler le maximum de personnes, mais aussi au plan de la diversité des sujets et des origines. Les Trésors du mois de la Bnu, ce sont des cartes, des manuscrits, des objets, des partitions… Ils viennent d’Alsace, d’Italie, de Russie ou d’ailleurs et couvrent toutes les époques. Ils ont trouvé leurs exégètes parmi des bibliothécaires, des universitaires, des enseignants. Leurs contributions nous montrent ce dont on se doute bien, mais qu’il n’est jamais inutile de rappeler à l’heure où la Bnu s’apprête à réouvrir son bâtiment principal entièrement rénové : il y a du « cabinet de curiosité » dans toute bibliothèque, trace d’une aspiration à l’exhaustivité et en même temps révélateur du goût, de la formation, des centres d’intérêt des acquéreurs qui se sont succédé et ont par leurs choix personnels participé à la constitution, en définitive résolument hétéroclite, du fonds.