La Revue de la Bnu n°02
Ce second numéro de La Revue de la Bnu est consacré aux relations entre l’Egypte et l’Europe et articles qui évoquent les collections payrologiques et égyptologiques de la Bnu.
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Informations complémentaires
ISBN | 978-2-85923-048-7 |
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Pages | 122 |
Format | 21×27 cm. |
Façonnage | Livre broché |
Éditeur | Bnu éditions |
Parution | Automne 2010 |
La place de la Bnu au cœur des réseaux de la recherche et d’une Europe des savoirs demeure depuis maintenant près de 150 ans. Ce numéro « égyptien » voudrait le rappeler, en faisant un état des lieux des réseaux savants qui tissent leur toile à partir des collections, bien réelles, que les établissements conservent, décrivent et mettent ainsi à la disposition de la recherche. Strasbourg est de ce point de vue un site bien pourvu, ayant avec les collections de la Bnu et celles de l’université deux fonds riches et complémentaires. Mais que la recherche, par essence, soit nomade et s’inscrive dans une géographie qui fait fi de toutes les frontières, y compris intellectuelles, est une évidence qui était déjà celle du terrain, lorsque les égyptologues de tous pays et de tous horizons collaboraient (et parfois se concurrençaient) sur le vaste champ de fouilles qu’était l’Égypte à la fin du XIXe siècle. L’évidence d’hier est encore plus patente aujourd’hui, à l’époque de la diffusion en ligne qui non seulement accélère la communication entre chercheurs, mais plus encore met à leur disposition des collections virtuelles où se reconstitue l’unité de fonds que des acquisitions concurrentes ont jadis dispersés.
La réalité d’un monde de réseaux, c’est aussi la volonté de l’Égypte d’aujourd’hui de se doter d’un puissant instrument culturel, en ranimant le mythe de l’antique bibliothèque, mais surtout en tissant à son tour des liens avec l’Europe. La Bibliotheca Alexandrina se veut ainsi un lieu d’étude et de recherche, tout autant qu’un instrument d’action culturelle. C’est aussi ce que recherchera, dans un contexte européen, la Bnu rénovée. Ses fonds spéciaux, et parmi ceux-ci son riche fonds égyptologique, y contribueront sans nul doute. Allers-retours, échanges, (re)découvertes : c’est de tout cela qu’il est question dans ce numéro d’automne de La Revue de la Bnu.
Sommaire
Le dossier : Egypte-Europe, allers-retours
> Chemtsneus, Kabiris et leurs impôts (Paul Heilporn)
> Les collections égyptologiques et papyrologiques de la BNU (Daniel Bornemann)
> Comment la création d’une « bibliothèque de papyrus » à Strasbourg compensa la perte des manuscrits précieux brûlés dans le siège de 1870 (Frédéric Colin)
> Re-trouvailles autour des documents coptes de la BNU (Catherine Louis)
> La collection de papyrus et d’ostraca de la bibliothèque universitaire de Leipzig (Reinhold Scholl)
> Itinéraires alexandrins (Christian Jacob)
> La Bibliotheca Alexandrina : du rêve à la réalité (Aly Maher El Sayed)
> Alexandrie, l’héritage et la modernité (Gérald Grunberg)
> Une momie à la BNU : entretien avec Daniel Bornemann
L’objet : deux poids et une mesure « de pois chiches pour un fals » (Eric Ollivier)
L’inédit : Amelia Edwards à Karnak (un extrait traduit et commenté par Caroline Lehni)
Portfolio : tags et graffitis au Caire (Milena Perraud)
Varia : portrait d’un fondateur, Julius Euting (Christophe Didier)